Une page se tourne

La coupe du président résonnera cette fois d’un air de fin de cycle comme en connaissent tous les clubs de tous les sports qu’ils soient nautiques ou non. Les hommes et les femmes vont et viennent pour donner de leur temps et de leur motivation à une structure d’activités qu’ils aiment, laquelle subitement les repousse pour des raisons constitutionnelles. C’est bien ainsi et on évite les encroûtages.

Maxime Brunel officiera donc pour la dernière fois en tant que président pour une régate annuelle destinée à honorer le personnage central et responsable devant toutes et tous du bon fonctionnement de la SRVA.

Le groupe qui l’a entouré durant ces deux dernières années ne pourra que confirmer que devant ces responsabilités assez lourdes il y avait quelqu’un d’assez sûr. J’en veux pour preuve que des potentiels successeurs convenables et préparés ne se bousculent pas au portillon quand l’avenir est évoqué, cette remarque ne trahissant en rien le devoir de réserve et discrétion imposé au comité qui siège dans l’alcôve de l’étage.

Pas question de retracer ici le chemin parcouru par Maxime pour accéder aux commandes de la machine, la démarche pourrait prendre alors des allures funèbres. Nous allons nous contenter de rappeler quelques moments clés qui pourront à eux seuls prouver que nous avions en tête de cortège un jeune gars valable.

Signalons le rattrapage en plein vol d’une deuxième présidence laissée en plan et en cours par l’unique jeune femme jamais élue au club. No comment, mais quand même.

Aussi une montée sur le podium d’un championnat du monde intra muros qu’il fallait parallèlement organiser. Sur les réseaux sociaux et sites dédiés fleurissent encore régulièrement les splendides photos mettant en valeur sûre la réputation et les structures de la SRVA ce qui devraient ravir nos édiles.

Il lui aura fallu également sentir comment réorganiser le train après le départ du wagon/secrétariat tenu par Karine Panassié, laquelle occupait de la place dans l’interactivité générale.

Et puis, il y a tout ce qu’il n’a pas fait et heureusement les ami.e.s, ça laissera du champ aux suivant.e.s qui n’échapperont quand même pas aux petites critiques acerbes des habitués des pontons aristarques que l’on remercie au passage pour leur célérité herméneutique. (Amusez-vous avec ça les chéri.e.s).

La prochaine AG verra aussi certains départs qui ne vont pas arranger les affaires pour la suite mais les flambeaux sont faits pour être passés et on peut toujours, sans honte, leur demander conseil par la suite.

La meilleure façon de dire merci à Maxime pour le taff accompli, c’est de vider le port mais de ces bateaux, pour le reste c’est déjà fait.

De mon côté j’aurai bien imaginé pour ce départ une réception chic et onéreuse suivie d’un feu d’artifice et d’un bal masqué mais cette proposition a été rejetée tout de go par l’intéressé préférant l’idée de se dissoudre lentement et en toute humilité dans les premières brumes du soir qui succèdent à la remise des prix.

 

Maxime, merci pour tout

© Photo Marc Muller