Le samedi c’est prise de ris

Ou plutôt on aimerait.  Voici venu le temps des 4 entraînements balcon qui feront la joie des minimalistes qui préfèrent s’encombrer de rafales de vent que d’une armada de juges. C’est en pensant à eux que le comité a décidé de se plier au modèle suisse lequel, comme vous ne le saviez pas ou si peu, expédie les coureurs vers les bouées sans poser leur tasse de café ni leur toast de Cinovis, les pieds bien au sec.

Principal avantage, presque pas de recrutement par le tuyau doodle et donc aucune angoisse de devoir annuler un rendez-vous comme cela s’est produit une fois l’année dernière au grand dam du comité. L’année commence bien en termes de supporting sauce coup de main et on ne devrait plus s’en faire. Que ces quelques mots ne vous encouragent pas à relâcher votre intérêt pour vivre les régates sans concourir et que celles et ceux qui n’ont pas encore payé leur éco n’attendent pas l’automne pour se faufiler dans les derniers espaces du règlement.

Le poulailler du club grand ouvert sur le théâtre de nos exploits et son maroquin refaits à neuf pour les championnats du monde de 2017 va redevenir un lieu de grand intérêt observé qu’il sera de près et de loin par les joyeux concurrents dégourdis du samedi. Ils n’y verront pas entassés et faute de place, comme n’a pas manqué de préciser un des meilleurs farceurs du club, ni de bateau comité, ni de mouilleur, ni aucune espèce d’embarcations ayant trait au bon déroulement d’une course. Ils devront s’en tenir à leurs acuités visuelles et auditives et leur mémoire des emplacements fixes de bouées enfin celles qui n’ont pas disparu cet hiver. Je ne pense pas déroger à la règle d’indiquer au dernier moment le parcours en disant que la 3 sera de la fête au moment des départs. Et comme mon épicier préféré me le dit souvent :

-Y’en a un peu plus, je vous le mets quand même ?

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Parce que cet espace devrait être une mine d’infos et d’opportunités et que ce n’est pas encore le cas.

L’épicier n’y étant pour rien.