Lalala… Lavorel… leueueu

Voici venu le temps des ris et des gants

Des lacs aux étangs

C’est tous les jours du soufflant. 

Salut c’est Casimir qui vous parle, enfin ce qu’il en reste.

La dernière fois qu’on s’est vus, c’était dans la petite lucarne noir et blanc coloriée des années septante. Ça fait un bail pas vrai, mais j’ai gardé une âme d’enfant et aux enfants, il faut leur raconter des histoires.

Il était une fois une compétition de bateau où tout le monde peut participer du moment qu’un bout de voile reste attachée à un bout de mât assez longtemps pour que l’engin avance. Tous les clubs de voile du lac on trouvé cette idée formidable et se sont empressés de participer à la fête. Enfin, c’est c’qu’on dit.

On a compté jusqu’à sept lieues de réjouissance, pas un de moins. En gros à tous les coins de berge on pouvait normalement trouver une régate et en été de surcroît quand tout le monde a du temps et que les régates se font rares, va comprendre.

Les gros croisent les petits (bateaux) dans l’attente des départs en scrutant les alentours pour tenter de détecter l’autorité flottante parfois bien cachée au fond d’un truc. Jouer à cache-cache, ça c’est marrant.

Au coup de canon ou plutôt de corne à air comprimé ou mécanique ou d’un machin qui produit un son, toute la flotte se jette en avant, enfin ceux qui étaient prêts car les conditions d’envoi varient d’une barque/comité à l’autre et il faut bien lire les instructions de course à la manière des contrats d’assurances car le diable se cache dans les détails vous savez bien. Quand cinq minutes deviennent 3 et que les pavillons s’entassent sur un même espar à ne plus pouvoir en flotter, il faut garder l’esprit joueur et faire comme si, du moment que.

Enfin voilà la ligne d’arrivée quelquefois positionnée droit vers la berge dans les bras des rochers, mais on est entre nous, pas de chichi.

Pour les résultats on peut se rendre au club du jour si la queue de voitures se dissipe assez vite ou bien attendre au large mais mince et double zut on ne peut pas mouiller.

Et pour le classement final, rendez-vous cet automne autour de quelques friandises quand tout le monde aura autre chose à faire comme ranger sa chambre par exemple. Faudra pas s’étonner si un de ces jours cette compétition se joue virtuellement sans bouger ses fesses du canapé, j’en connais qui n’ont pas attendu plus que ça.

Du moment que les enfants sont contents.