D’autant plus que je viens à peine de la comprendre. Et dire que j’ai fait cette régate plusieurs fois en croyant qu’on récompensait seulement les dix premiers avec le fameux petit verre SRVA. C’est dingue.
L’astuce était à portée de main, il suffisait de lire le calendrier pour s’apercevoir de la proximité de cette dernière course avec une première offensive de la pire saison pour les régatiers : l’hiver, régate d’hiver, régate dix verres. Mais c’est bien sûr.
J’aurai du accéder dix fois déjà au nirvana du gag tant les adorateurs de l’almanach Vermot – grand frère de l’Écho Fantaisie de la Creuse et bible incontestée – sont nombreux aux alentours immédiats de la grue.
Anonymat assuré uniquement par souci éthique et tac… hum, excusez, je débute.
Il existe effectivement au club une bande bien sonore « genre » commentvatuy’aud’poêle facile à croiser et bien rigolote si on en croit les éclats de rire retentissants.
Le niveau humoristique est très variable mais qu’importe, le but n’est pas de se produire sur scène mais de se poiler sur le quai. Et pendant ce temps-là, on ne traîne pas au bistrot mais au foyer ce qui est tout aussi dangereux certains jours me direz vous.
Mais au fait, en y regardant de plus près, ça marche aussi avec
la régate des thés,
la régate d’eau tonne (un jour d’orage),
la régate du prin… aïe, ça coince.
- Allo !
- La confrérie du gag, section Auvergne-Rhône-Alpes ?
- C’est pour en trouver une bien bonne.
- Ne quittez pas, on recherche votre correspondant « nautisme ».
Finalement je devrais pouvoir me hisser à leur niveau en m’entraînant plus souvent. Dès demain je m’inscris aux cours du soir des Amuseurs Associés et je tartine mes biscottes du matin avec du beurre de clown.
Faudra pas essayer de me la faire (à cheval bien entendu).
RDV le prochain 11 novembre on va bien s’marrer… (je vous laisse remplir).