Comment comment ?
Un championnat de France A, B, R1, R2, L se dispute à un jet de pierre de mon bassin habituel et personne ne me tient au courant ?
On m’en dira tant, que j’ai pu passer à côté d’une occasion inespérée de montrer de quel bois se chauffent les annéciens quand il s’agit d’aller tâter de la vaguelette dans le quartier des Thononais.
Que j’aie pu rater d’un rien le probable frisson de glisser une étrave sur le lac le plus célèbre d’Europe me terrifie rétroactivement. Quand je pense que Lacus Lemanus (son nom latin, vous aurez appris un truc) abrite le flux profond traversier de notre Rhône à nous les Frouzes, que nous empruntent durant quelques courbes nos amis suisses, si jamais, à un taux usurier, j’espère, tout d’bon, mais je m’égare.
Lalalahiho, je parle du Léman, du lac de G’nèèève, on se réveille.
Et on accroche sans broncher son voilier à la remorque, direction les berges françaises du plan d’eau franco-suisse, les 25, 26, 27, 28 mai prochain.
Seule excuse valable : vous participez aux Voiles du lac, régate bon chic bon genre des vieux gréements du club, une manifestation en plein ascension ! – celle-là c’est fait.
Ou alors c’est votre maman qui ne vous pardonnera pas de rater son gigot annuel le jour de sa fête institutionnelle.
Sinon à Thonon les garçons !