Le spi dort… déjà ?

Allez, on se bouge et pour cette prochaine régate à la fraîche on envoie tous les spis qui traînent dans le garage.

Les vieux troués, les petits trop grands, que cette course devienne une éruption de bulles multicolores  à en faire pâlir les parachutistes et  leurs cousins montgolfièristes. Qu’elles se gonflent par en-dessous ou par derrière peu importe finalement du moment qu’elles se gonflent.

Pas assez de vent, trop de vent !  Ce jour-là on envoie, un point c’est tout.

Je propose une récompense au bateau qui aura envoyé le plus de spi différents sur le même pont.

Le comité de course multipliera les bords favorables à une orgie de vents arrière aussi bien sur les lignes de départ que d’arrivée.

Je signale au passage qu’il existe un site de révision des manœuvres à faire pour éviter de se faire engloutir et ainsi disparaître dans une toile assez fine pour s’accrocher un peu partout sur le pont et transformer votre reine des voiles en une multitude de lambeaux.

 

https://www.lavoilepourlesnuls.com/formations/a-la-voile/spi/

 

La révision est faite ?

Larguez les amarres

Une page se tourne

La coupe du président résonnera cette fois d’un air de fin de cycle comme en connaissent tous les clubs de tous les sports qu’ils soient nautiques ou non. Les hommes et les femmes vont et viennent pour donner de leur temps et de leur motivation à une structure d’activités qu’ils aiment, laquelle subitement les repousse pour des raisons constitutionnelles. C’est bien ainsi et on évite les encroûtages.

Maxime Brunel officiera donc pour la dernière fois en tant que président pour une régate annuelle destinée à honorer le personnage central et responsable devant toutes et tous du bon fonctionnement de la SRVA.

Le groupe qui l’a entouré durant ces deux dernières années ne pourra que confirmer que devant ces responsabilités assez lourdes il y avait quelqu’un d’assez sûr. J’en veux pour preuve que des potentiels successeurs convenables et préparés ne se bousculent pas au portillon quand l’avenir est évoqué, cette remarque ne trahissant en rien le devoir de réserve et discrétion imposé au comité qui siège dans l’alcôve de l’étage.

Pas question de retracer ici le chemin parcouru par Maxime pour accéder aux commandes de la machine, la démarche pourrait prendre alors des allures funèbres. Nous allons nous contenter de rappeler quelques moments clés qui pourront à eux seuls prouver que nous avions en tête de cortège un jeune gars valable.

Signalons le rattrapage en plein vol d’une deuxième présidence laissée en plan et en cours par l’unique jeune femme jamais élue au club. No comment, mais quand même.

Aussi une montée sur le podium d’un championnat du monde intra muros qu’il fallait parallèlement organiser. Sur les réseaux sociaux et sites dédiés fleurissent encore régulièrement les splendides photos mettant en valeur sûre la réputation et les structures de la SRVA ce qui devraient ravir nos édiles.

Il lui aura fallu également sentir comment réorganiser le train après le départ du wagon/secrétariat tenu par Karine Panassié, laquelle occupait de la place dans l’interactivité générale.

Et puis, il y a tout ce qu’il n’a pas fait et heureusement les ami.e.s, ça laissera du champ aux suivant.e.s qui n’échapperont quand même pas aux petites critiques acerbes des habitués des pontons aristarques que l’on remercie au passage pour leur célérité herméneutique. (Amusez-vous avec ça les chéri.e.s).

La prochaine AG verra aussi certains départs qui ne vont pas arranger les affaires pour la suite mais les flambeaux sont faits pour être passés et on peut toujours, sans honte, leur demander conseil par la suite.

La meilleure façon de dire merci à Maxime pour le taff accompli, c’est de vider le port mais de ces bateaux, pour le reste c’est déjà fait.

De mon côté j’aurai bien imaginé pour ce départ une réception chic et onéreuse suivie d’un feu d’artifice et d’un bal masqué mais cette proposition a été rejetée tout de go par l’intéressé préférant l’idée de se dissoudre lentement et en toute humilité dans les premières brumes du soir qui succèdent à la remise des prix.

 

Maxime, merci pour tout

© Photo Marc Muller

Micros le retour au lac d’argent

Bien qu’ils ne soient jamais vraiment partis du club qui a organisé, en 2017, les championnats du monde de cette classe.

Elle est d’abord bien représentée en continue à la SRV Annecy et ses infidélités ne durent jamais que l’espace de quelques jours pour aller briller un peu plus loin dans les terres ou sur les côtes et ensuite retour à la maison. Ils nous manqueraient presque ces petits machins inscrits dans l’ADN des membres de la vieille et illustre dame de Haute-Savoie.

Il faut croire que l’ambiance plutôt festive, bien alimentée en soirées prolongées par les équipages venus de loin l’année dernière, manque déjà à l’équipe organisatrice pour qu’elle soit volontaire à accueillir de nouveau les moins de 6 mètres pour une compétition de qualité.

Ce sera cette fois pour une étiquette européenne et en harmonie avec un rassemblement rituel annuel de la série dans une compétition au nom prometteur, j’ai cité la régate du lac d’argent.

On reconnaît aussitôt dans le titre l’efficience magique des eaux théâtrales du lac d’Annecy qui se complaisent à longueur d’année dans cette atmosphère de décor rupestre attirant sans cesse plus de monde tout au long de l’année. Rentrerons-nous comme le souhaite la municipalité dans le TWR* des villes les plus visitées du monde ?

Tous les régatiers du club attendent toujours cette compétition avec ferveur, et la perspective de côtoyer de nouveaux adversaires ou simplement de les admirer un moment, avant de se lancer ensemble sur l’eau pour une journée partagée de régates, excite dès maintenant les skippers de toute taille en vue de se surpasser.

Quand on a goûté aux joies du Micro, il est difficile d’y renoncer même si ce support exigeant nécessite de l’entraînement pour bien figurer.

L’essayer c’est l’adopter ne concerne pas seulement les robots mixer dernier cri du salon d’électroménager de Vesoul des années soixante, mais aussi les embardées et les glisses sacrément fun de beaux jouets mécaniques d’adultes.

8 et 9 septembre de 2018, on est impatients.

 

* Twenty World Ranking

© photo Marc Muller

Journée Portes Ouvertes le 01/09/18

Samedi 1er septembre 2018 de 10 heures à 17 heures, journée portes ouvertes de la base nautique.
Tous les clubs de la base nautique des marquisats vous ouvrent leurs portes.
La Société des Régates à Voile d’Annecy vous proposera des baptêmes en dériveur, en catamaran et en habitable.
Inscription Club, École de sport et AESA possible ce jour.

Ça se passe ailleurs

Un certain nombre d’équipages ont profité, il faut croire, de l’énergie verticale du dernier feu d’artifice pour s’envoler dans tout un tas de directions espérant faire briller de mille feux les trois couleurs du club sous d’autres ciels.

 

Une belle bleue aura pu se produire au National Requin 2018 qui s’est couru du 1er au 5 août à Noirmoutier, en marge de la Noirmoutier Classic. Le CVBC, club organisateur, avait préparé  une magnifique fête aussi bien en mer qu’à terre et le spectacle était  encore une fois au rendez-vous avec la présence de yachts classiques d’exception, de métriques toujours plus nombreux, de Requin, Dragons, Tofinous, plan Harlés et Bélougas. Roger Quenet, qui ne recule devant rien pour embrouiller les organisateurs en appelant Dragon son Requin, était de la partie.

 

La belle jaune pourrait très bien venir de Brest (gare au tonnerre) ou se court le National  du mardi 7 au vendredi 10 août, départ le 7 du Moulin Blanc, escale le soir au mouillage du Four à Chaux dans l’anse de l’Auberlac’h. Le lendemain parcours côtier jusqu’à Camaret. Courses à suivre le jeudi 9 et retour sur Brest vendredi 10 août. Un sacré programme qui laisse augurer de belles sensations pour nos trois équipages du club présents sur place.

 

Les Micros, qui devront avaler 1 700 km derrière les berlines des équipages avant de rallier la Pologne, seront probablement satisfaits une fois arrivés d’échanger l’asphalte contre les eaux plus ou moins salées de Świnoujście.

Heureusement qu’il n’est pas nécessaire de savoir prononcer le nom de la ville pour bien figurer, sinon c’était mal engagé.

Cette zone se situe à la frontière entre la Pologne et l’Allemagne. Elle est bordée au Nord par une baie avec une grande plage, et au Sud par un immense lac, Oder lagoon, aussi long que le lac de Léman mais en plus large.

Pour faire péter une belle rouge, il faudra sûrement se débarrasser des équipages  polonais qui dominent la série et jouent à domicile cette fois.

 

Sans attendre davantage, nous félicitons tous ces équipages pour effectuer ces déplacements lointains et attendons impatiemment leur retour… pour un bouquet final ?

 

Nous rappelons qu’il reste encore une étape du Lavorel pour fermer le ban le 25 août au Veyrier club nautique. La régate solitaire d’été sera en ordre le 2 septembre avec comme souvent un joli nombre de participants, ce qui permet de se sentir moins seul.

 

A bon régateur, salut